Bien le bonjour à toi. Ce soir, je pensais, tout simplement comme je le fais trop souvent. Pourtant, les choses étaient différentes ce soir, car je pensais à toi...à nous et à ce qui nous arrive. J'ai envi de parler de toi, de parler de notre histoire...
En fait, j'ai l'impression que notre histoire fait partie de ces histoire banales, une parmi tant d'autre, mais pourtant elle n'a rien de banal parce qu'elle parle de nous deux. Non pas que j'ai la prétention d'être quelqu'un d'extraordinaire, mais bien parce que toi tu l'es. On s'est rencontré par hasard, ou du moins sans s'être cherché. En fait, nous nous sommes connus à cause d'une fille qui voyait en nous une grande affinité. En discutant, on a eu la chance de voir qu'elle ne s'était pas trompée, certaines personnes sont visiblement dotées de dons pour sentir ces choses là! En se voyant, les choses ne furent que confirmées. La séparation en ce mercredi soir de mars fut difficile, mais en même temps elle ne fit que prouver ce que je pensais déjà: tu est quelqu'un de génial!
J'ai longtemps réfléchi. Disons simplement que la situation n'est pas simple entre nous et qu'il y a plusieurs facteurs à considérer. Pourtant, chaque fois, j'en revenais à la même conclusion: passer à côté de toi c'était probablement la pire erreur que je pourrais faire! J'ai décidé de foncer à tête baissée. Quand j'ai une idée dans la tête, je ne l'ai pas dans les pieds. J'ai tendance à y aller un peu fort parfois, chose qui en a déjà fait fuir plusieurs, mais pas toi! Non, toi tu es resté, tu as embarqué dans le jeu, question de me faire craquer! J'ai longtemps attendu nos retrouvailles et elles sont enfin arrivées après un long décompte à ne plus compter les jours.
Je t'ai dit ''Je t'aime'' pour la première fois le mercredi 12 mars 2006 aux enlentours de 16h. C'était une journée ensolleillée, j'avais fait des bulles et des photos en avant-midi avec ma meilleure amie, j'avais mangé dans mon resto préféré le midi, j'étais en congé pour les vacances de Pâques, le gaz était à 1,05$ le litre....bien que ce dernier facteur n'a aucune influence sur mon humeur, à ce moment là précisément j'étais le plus heureux des hommes. Pour rien au monde je n'aurais voulu être ailleur que dans tes bras, à pouvoir contempler tes yeux et ton sourir s'illuminer pour laisser échapper un ''Moi aussi'' en guise de réponse à cette phrase que je voulais te dire depuis si longtemps déjà sans trop savoir quels mots prendre pour te le dire sans te faire fuire, te les dire au bon moment surtout...j'ai cette fâcheuse tendance à fourrer mes mains de fer dans de stupides gants de velour.
Il y a des choses qui se disent et des choses qui se vivent. Ce que je rescent pour toi va au-delà des mots. C'est tout simplement plus que tout ce qui existe. Tu es mon carburant, tu es mon bonheur, tu es ma pensée....Je pense à toi si souvent, tu as emménagé dans mon cerveau sans même avoir à me demander mon accord!
Pour toi j'apprivoiserai la grande ourse
Pour marcher à tes côtés, je créerais le monde
Pour être avec toi j'abolierai le temps
J'inventerai des mots pour te dire à quel point je t'aime...
Je t'aime...
Des souliers...tout simplement. Moi qui a horreur des souliers. Pourtant, j'ai réalisé que c'était à peu près la seule photo que j'avais de mes amis que je me suis fait au cours des 8 derniers mois à l'université. Passé 8 mois avec des personnes sincèrement fantastiques que j'ai côtoyées, que j'ai appris à connaître, à apprécier...et puis voilà, toute bonne chose à une fin. La session s'est achevée, me voilà donc parti de ce trou perdu pour venir dans un autre trou perdu...ça laisse tout de même un énorme trou entre les deux. Pourtant, les souliers sont peut-être LA meilleure image que je pouvais choisir pour parler de ce sujet. Un pas pour l'éloignement, un pas pour le rapprochement. Un pas en avant dans la vie, avec peut-être quelques regards, le coeur gros dans la poitrine, des souvenirs pleins la tête...c'est comme ça que j'souhaite à tous de passer un excellent été...
