Réflectoire des esprits tordus

Absurdité, crudités et petits bonheurs, all you can eat!

Wednesday, January 17, 2007

Rêve 2- La permanence

Au commencement, je me trouvais sur les quais à Boston, sur le bord de l’océan Atlantique (je ne savais même pas que Boston était au bord de l’océan…). Il faisait une température particulièrement assommante : aucun soleil dans le ciel! En fait, c’était plutôt venteux et pluvieux, la mer était agitée et n’y avait personne avec moi sur les quais. En avançant, je découvris une étrange structure qui s’élevait à partir de l’eau jusqu’à une hauteur indéterminée, le sommet complètement perdu dans les nuages gris qui couvraient le ciel. Ces trois grandes structures qui ressemblaient étrangement à une plateforme pétrolière était de couleur mauve ou bleu relativement foncé, je ne me souviens plus exactement, mais leur utilité m’était inconnue. Quelques secondes plus tard, je me retrouvais au sommet de ces structures pour y réaliser qu’il s’agissait en fait de glissades d’eau : j’étais dans ce qu’on peut appeler un parc aquatique. Sans que l’on me l’ai expliqué, j’ai compris le fonctionnement de ces étranges glissoires qui fonctionnaient sans eau.

Le fonctionnement était simple, chaque glissade fonctionnait un peu à la manière d’un bobsleigh, comme aux olympiques. Une assis à l’intérieur, tout se mettait en route et la descente commençait. À grande vitesse, l’embarcation tourbillonnait et sillonnait le long du chemin jusqu’à un point où tout stoppait. À cet endroit, l’embarcation se mettait à faire de rapides rotations avant de repartir dans une direction totalement différente de celle empruntée au début, un peu comme s’il avait été un ‘’échangeur’’.

J’étais donc en haut de la glissoire, attendant de passer. Avec moi se trouvaient ma sœur et Kézia, une fille avec qui j’étudie mais avec qui je n’avais pas de lien particulier. Comme nous avions la possibilité d’être à deux dans les embarcations, j’ai décidé d’embarquer avec ma sœur. Cependant, à peine s’était-elle installée que l’embarcation partit à toute vitesse, me laissant seul. Comme Kézia ne voulait pas que je prenne place avec elle, je pris l’embarcation suivante. La descente fut brève mais la chute fut intense. À la fin de la glissade, l’embarcation tombait littéralement dans l’océan mais d’une hauteur assez importante, ce qui explique pourquoi on ne voyait pas la glissade d’en bas mais seulement sa structure. L’eau était glaciale et particulièrement sombre.

En m’approchant du quai pour retrouver la terre-ferme, j’aperçu un sauveteur afféré à la surveillance de la glissoire. Je lui dis quelque peu nonchalamment ‘’Un quai pour qu’on ne tombe pas dans l’eau, ça ne vous tenterait pas?’’, ce à quoi il répondit de façon tout aussi nonchalante ‘’ Et te fermer la gueule, ça ne te tenterait pas?’’. Offusqué par cette réponse, je lui fit part du fait que je considérait qu’en travaillant avec le publique, la politesse était de mise. Encore une fois, il me répondit d’un ton prétentieux ‘’Tu es chanceux que je n’ai pas encore ma permanence (dans son emploi) parce que sinon j’te ‘’crisserais’’ une volée’’.Sur ces paroles pleines de mépris, je décidai de partir à la recherche de ma sœur.

Après un bon moment à la chercher sans la trouver, je revins sur mes pas afin de revérifier aux endroits que j’avais déjà visité. C’est alors que je suis tombé sur le même sauveteur et ses amis (ça ressemblait à des motards, mais plus jeunes) à qui il raconta ma réflexion. C’est alors qu’ils se mirent à me poursuivre dans le but de me faire ravaler mes paroles. Je suis donc allé me cacher dans le poste de police qui se trouvait juste à côté. En arrivant à l’intérieur, j’ai constaté que les lieux étaient vides. Les murs blancs étaient dépourvus de tout élément décoratif. Au milieu de la pièce se tenait assise sur une chaise une jeune policière aux cheveux frisés à laquelle j’expliquai la situation dans laquelle je me trouvais. La seule chose qu’elle put me répondre fut ‘’C’est parce qu’il n’a pas encore sa permanence’’. Ne pouvant obtenir de support, je décidai de sortir sans rien faire.

En entrant dans une petite cabane vitrée qui se trouvait tout près de là, je découvris ma sœur qui se tenait à côté d’une distributrice à Sprite. Elle me remis alors un sac en papier brun en me précisant que je ne devais pas perdre le contenu donc j’ignorais l’origine. Elle souligna également que ce sac ne devait surtout pas tomber entre les mains du sauveteur et sa bande de ‘’sauveteurs’’ (c’est ainsi que ma sœur les qualifia). Elle sorti mais aussitôt qu’elle eu mis le pied à l’extérieur, elle se fit attaqué. Devant protéger le contenu du sac, je ne pu intervenir. Une fois qu’ils furent partis (ils ne m’avaient pas vu), je décidé de tenter de me rendre au poste de police.

Après être sorti de ma cachette, je fus assailli à mon tour par ces tarés de sauveteurs bêtes comme leurs pieds. Attaqué de tout bord tout côté, ils m’ont rapidement arraché le sac mais aussitôt relâché. En ouvrant le sac, ils en sortirent une tablette d’argile couverte d’inscription en hiéroglyphes égyptiens. Ils n’arrivaient pas à déchiffrer même si chaque symbole était accompagné de lettres qui indiquaient comment prononcer la formule qui y était écrite, syllabe par syllabe. Mais comme ils étaient américains et anglophones, ils ne comprenaient pas (j’ai des préjugés même en rêve!). Après des efforts presque surhumains, ils arrivèrent à déchiffrer le code qui a déclenché un terrible cataclysme! La terre se mit à trembler, le ciel s’obscurçit et l’océan s’agita. Soudainement, la terre se mis à fendre et d’énormes failles sillonnèrent le paysage, faillent d’où sortaient de très hautes et très brillantes flammes. C’était l’apocalypse!

C’est à ce moment là que je me suis réveillé…

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